Mobilisons-nous pour des cirques sans animaux

Mobilisons-nous pour des cirques sans animaux

Sans doute, avez-vous déjà emmené vos enfants au cirque pour voir clowns et animaux. Dans un premier temps, tout le monde est émerveillé par ces majestueux animaux ! Puis une sorte de pincement au cœur nous envahit de les voir aussi avilis.

Petit tour d’horizon des bonnes raisons pour vous inciter à privilégier les cirques qui n’exploitent pas les animaux.

La souffrance des animaux de cirque

Des tours contre-nature

Même né en captivité, un animal sauvage ressent le besoin de vivre selon les spécificités de son espèce.

Or, la vie dans les cirques ne fait que contraindre ces animaux à s’adapter à des modes de vie en totale contradiction avec leurs besoins primaires.

Pire, on leur impose des tours contre-nature et des positions douloureuses. Cette soumission est obtenue sous la contrainte d’un fouet pour les tigres et d’une pique acérée (ankus) pour les éléphants. 

En somme, ces animaux sont cassés psychologiquement pour obéir à leur dresseur.

dompteur qui dresse un tigre avec un fouet

D’anciens dresseurs, tel Vladimir Deriabkine, ont d’ailleurs témoigné de la violence du dressage des animaux de cirque, notamment celui des ours.

une lionne en cage

Des comportements stéréotypés

Toute l’année, ces animaux sont « trimbalés » en camion d’une ville à l’autre. Ils ne sortent de leur cage que pour effectuer leur numéro. 

Le stress de cet enfermement les conduit à avoir des comportements stéréotypés.

On observe des balancements de la tête chez les éléphants et des allers-retours permanents dans leur cage pour les fauves. Les ours, eux, tournent en rond et répètent à chaque passage le même mouvement de tête.

Autant de signes évidents d’une grande détresse psychique.

Vous pouvez constater par vous-même ces comportements stéréotypés lorsque vous « visitez » le cirque avant la représentation.

La mobilisation essentielle des associations

De nombreuses associations travaillent sans relâche depuis des années pour faire interdire les animaux dans les cirques et les transférer  dans des sanctuaires.

Ainsi, plusieurs associations dont One Voice et Code Animal ont permis la libération de l’éléphante Maya, grâce à de nombreuses plaintes et des rapports d’experts.

Cette éléphante, capturée en Asie, était exploitée depuis près de 50 ans. Elle vit aujourd’hui dans un parc lui donnant accès à un grand espace, un bassin et des soins !

Retrouvez toute l’histoire de la libération de Maya sur le blog de One Voice.

Une exploitation interdite dans de nombreux pays

panneau-stop

Aujourd’hui de nombreux citoyens, collectifs et même municipalités se battent pour faire cesser la présence d’animaux sauvages dans les cirques.

Plus de 28 pays interdisent totalement la présence d’animaux dans les cirques : Autriche, Belgique, Bolivie, Bulgarie, Chypre, Costa Rica, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Guatemala, Hongrie, Inde, Irlande, Israël, Italie, Lettonie, Liban, Malte, Mexique, Pays Bas, Pérou, Portugal, Roumanie, Singapour, Slovénie, Suède.

Pourquoi la France n’a t-elle toujours pas interdit la présence d’animaux sauvages dans les cirques ? Comme à chaque fois, notre pays est à la traîne pour tout ce qui concerne la protection animale…

Les villes françaises se mobilisent

Depuis quelques années, et avec le soutien de collectifs engagés, certaines municipalités interdisent les cirques avec animaux sauvages sur leur territoire.

Aujourd’hui, ce sont 345 communes qui ont pris des arrêtés en ce sens. Citons à titre d’exemple des villes comme Ajaccio (20), Carquefou (44), Etretat (76), Rennes (35), Montpellier (34), Ivry sur Seine (94)…

Une reconversion spectaculaire

La conversion la plus spectaculaire est celle d’André Joseph Bouglione, ancien dresseur de fauves issu d’une famille circassienne des plus renommées. Il a créé, avec sa femme, Sandrine, un écocirque sans animaux et milite activement pour la fin des cirques avec animaux sauvages !  Quel courage de s’opposer ainsi à toute sa famille pour aller au bout de ses idées ! Découvrez ici le site de l’écocirque d’André Joseph Bouglione.

Aujourd’hui, le consommateur est acteur : en assistant au spectacle de cirque avec animaux sauvages, vous cautionnez indirectement la maltraitance qu’ils endurent.

Si vous voulez agir pour les animaux tout en assistant à de merveilleux spectacles, privilégiez les cirques sans animaux. 

Ceux-ci proposent des numéros féeriques incroyables de voltige, de jonglage, de clowns et d’acrobatie, tel le cirque Plume ou le cirque du Soleil.

acrobates qui voltigent
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